L’Union Européenne se défend suite aux récentes allégations selon lesquelles les flottes européennes ne paieraient pas assez l’Etat malgache pour l’exploitation de ses ressources marines.
L’UE et l’Etat malgache viennent de renouveler l’accord de partenariat cadrant l’exploitation des ressources marines de la Grande île par les flottilles européennes, notamment celles de la France, du Portugal et de l’Espagne. Une occasion pour l’instance européenne d’apporter quelques explications à la suite de la déclaration de l’organisation britannique pour la conservation de la richesse marine, Blue Ventures, dénonçant un partenariat peu équitable au détriment des Malgaches. Un communiqué de l’UE rappelle donc les tenants-et-aboutissants de ce protocole.
Premièrement, les navires européens autorisés à pêcher dans les eaux territoriales malgaches sont tenus de respecter un niveau de capture déjà stipulé dans le partenariat. En cas de surexploitation, ils doivent impérativement verser une part additionnelle à la compensation financière prévue.
Deuxièmement, ses exploitants ne pêchent que les thonidés et autres espèces assimilées qui ne sont pas les cibles des flottes artisanales et industrielles malgaches. Aucune concurrence directe n’a donc lieu entre les deux parties. Et encore, afin d’éviter tout effet négatif sur la pêche artisanale malgache, les navires de l’UE sont désormais autorisés à ne pêcher qu’au-delà de 20 milles contre 12 milles auparavant.
Par ailleurs, le protocole nouvellement signé prévoit une compensation de 1 525 000 euros par an pour 2013-2014. Une partie de cette somme, soit 550 000 euros, est destinée à soutenir la politique malgache en matière de pêche.
Afin de rassurer l’opinion, l’UE rappelle que le Conseil et Parlement européen ainsi que les différentes sociétés civiles et représentants politiques malgaches peuvent consulter le contenu de ce protocole ainsi que les mesures d’accompagnements afin de garantir une totale transparence et lever toute ambigüité.
Source : madagate.com- Les Nouvelles