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Depuis janvier, plus de 600 cas de méningite ont été enregistrés en France, un chiffre inédit depuis 2010. Face à cette recrudescence, les autorités renforcent la campagne de vaccination.
La France fait face à une recrudescence préoccupante de méningite, avec plus de 600 cas signalés depuis janvier, un chiffre inédit depuis plus d’une décennie. Pour limiter la propagation, les autorités ont décidé d’intensifier la couverture vaccinale. Les nourrissons de moins de deux ans sont particulièrement exposés, mais de nombreux cas concernent aussi les 15 à 24 ans.
Cette infection bactérienne, causée par le méningocoque, affecte les méninges, membranes qui protègent le cerveau. Elle se manifeste par une fièvre soudaine, une raideur de la nuque, des céphalées sévères, des nausées et une intolérance à la lumière. Sans traitement rapide, le risque de coma ou de séquelles neurologiques est élevé. En 2024, le taux de mortalité des cas enregistrés s’élève à 11 %, rapporte RTL.
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Depuis 2018, le vaccin contre le méningocoque C est obligatoire pour les nourrissons en France, ce qui a quasiment fait disparaître cette souche, désormais à l’origine de seulement 2 % des cas. En 2024, la souche B est devenue majoritaire. D’abord recommandé en 2022, le vaccin contre cette souche est désormais obligatoire pour les enfants de moins de 2 ans, avec une offre de rattrapage jusqu’à 5 ans.
Un rappel sera proposé aux 11-14 ans, même vaccinés plus jeunes, dans le cadre d’une campagne scolaire. Les 15-24 ans sont fortement incités à se faire vacciner, sachant que seulement 20 % d’entre eux le soient actuellement.
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