Après la dernière annonce du président Andry Rajoelina, les consommateurs malgaches doivent se préparer à une hausse incontournable des prix des carburants.
Comme de nombreux pays dans le monde, Madagascar devra faire face à une hausse des prix à la pompe. Lors de sa prise de parole au palais présidentiel à Iavoloha, le chef de l’Etat malgache Andry Rajoelina a déjà déclaré que cette augmentation des prix des carburants était inévitable. Le gouvernement malgache a fourni des efforts pour contenir le prix du carburant, mais la différence des prix à la pompe et sur le marché international se creuse. De nouveaux tarifs pourront donc entrer en vigueur dès ce week-end. Un rapport de la Banque mondiale, publié ce mardi 26 avril et relayé par le journal Midi Madagasikara, a d’ailleurs affirmé que "la guerre en Ukraine a provoqué un choc majeur sur les marchés des produits de base et modifié la physionomie des échanges, de la production et de la consommation dans le monde".
Avec cette hausse des prix des carburants, les consommateurs craignent un effet domino sur d’autres structures de prix des autres denrées. Les inquiétudes se fondent sur une probable augmentation des prix du transport public. D’autant plus que les transporteurs publics dans la Capitale ont déjà menacé de réviser les frais dans la ville à hausse. Les produits de première nécessité peuvent également être impactés. Pour éviter la grogne des consommateurs, le ministère malgache de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation est déjà au four et au moulin depuis des semaines. Des agents ont été mobilisés dans tout le pays pour contrôler les prix affichés sur les étals et les stocks des denrées ont été renforcés.
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