Madagascar a connu une légère hausse de l’inflation l’année dernière, selon des sources officielles, qui évoquent un taux passant de 5,8% en 2012 à 6,7% en 2013.
Le taux d’inflation à
Madagascar a grimpé à 6,7% durant l’année 2013 contre 5,8% en 2012. Et pour cause, une hausse globale des prix a été observée essentiellement sur les produits de consommation courante, tel que le riz, l’aliment de base de la population malgache.
Selon des sources officielles, la hausse de l’inflation s’est révélée moins forte que prévue, et ce, « en dépit d’une conjoncture économique morose due à la persistance de la crise sociopolitique jugée défavorable au climat des affaires », relaie StarAfrica.com.
La vice-primature en charge de l’Economie et le ministère des Finances se félicitent d’une « performance notable en ce qui concerne la stabilisation des agrégats macroéconomiques ».
Pour 2014, Madagascar table sur une croissance économique positive allant jusqu’à 3%, un niveau qui dépasse légèrement un taux de croissance économique de 2,4%, enregistré en 2001. Alors que le pays n’est pas parvenu à atteindre un taux de croissance de 2,8% prévu par la Loi de Finances 2013. Une fois encore, cela est dû à la conjoncture nationale et internationale peu reluisante.
Selon les économistes, l’économie malgache tient le coup tant bien que mal grâce à la performance des activités du secteur secondaire. De plus, le dynamisme du secteur minier devrait contribuer grandement à l’amélioration du contexte économique local. A noter que depuis 2013, Ambatovy, une société qui exploite les gisements de cobalt et de titane dans la province de Tamatave, a débuté ses exportations, rappelle StarAfrica.com.
Selon le site d’informations, « l’apport du secteur minier dans le produit intérieur brut malgache sera important dans les années à venir et il constituera un des moteurs importants de l’économie malgache ».
En revanche, d’autres secteurs d’activités comme le textile et le tourisme, sont en difficulté depuis le début de la crise politique en 2009. Le premier souffre des fermetures massives d’usines en zone franche, tandis que le second pâtit de la mauvaise publicité dont fait l’objet la Grande île sur l’échelle internationale en raison de l’impasse politique et de la montée de l’insécurité, conclut StarAfrica.com.