GREG BAKER/AP/SIPA
Un pasteur et deux hommes sont accusés d’avoir participé à un cambriolage ayant tourné au drame à Mantasoa (Est d’Antananarivo). Présenté au parquet, le pasteur a obtenu une liberté provisoire, tandis que les deux présumés complices ont été placés en détention.
Un groupe d’individus s’étaient introduits dans la maison d’un épicier à Mantasoa, district de Manjakandriana (Antananarivo - Madagascar) dans la nuit du 11 janvier. Surpris, ce dernier avait essayé de résister, mais l’un des malfaiteurs lui avait tiré dessus, le tuant sur le coup. Après avoir terrorisé la famille, les bandits avaient pris l’argent et des objets de valeur avant de prendre la fuite. Dans leur cavale, ils avaient cambriolé une autre maison et dérobé une importante somme d’argent. Privées de leurs téléphones, les victimes n’avaient pas pu donner l’alerte immédiatement.
Les investigations ont permis d’arrêter trois suspects, dont un pasteur, en début de semaine. Il semble que l’un des cambioleurs avait un problème avec la victime. "Il ne cessait de la menacer et serait le commanditaire du crime", ont indiqué les autorités, selon les propos relayés par L’Express de Madagascar. Le pasteur aurait tenté de faire pression sur les forces de l’ordre lors de son interpellation. Le troisième suspect aurait, quant à lui, aurait proféré des menaces envers la famille de la victime la veille du drame.
Accusé de complicité dans un vol suivi de meurtre, le pasteur a comparu devant la justice et a obtenu une liberté provisoire. Le parquet d’Antananarivo a cependant délivré un mandat de dépôt aux autres suspects.
Les autorités poursuivent leurs investigations pour établir les responsabilités de chacun. Le mobile exact du crime reste à confirmer, bien que les tensions entre deux suspects et la victime soient avérées. La justice devra faire toute la lumière sur cette affaire.
> Toute l’actualité à Madagascar à suivre sur Linfo.re