Lundi 2 mai vers midi, une femme a fait une découverte macabre en rentrant chez elle : le corps sans vie de son mari gisait dans leur maison. Le défunt en question est un militaire portant le grade de colonel. Selon les premières constations, il a été tué d’une balle en plein cœur.
Les faits se sont déroulés en plein centre ville de la capitale (Andravoahangy). Hier, le colonel devait assister à une réunion vers 10 heures, mais il ne s’est jamais rendu sur les lieux. Ses compères ont essayé de le joindre par téléphone mais sans résultat. Ils ont ensuite appelé la femme du colonel pour savoir ce qui se passait. Cette dernière a de suite pris le chemin pour rentrer chez elle, malheureusement c’est le corps sans vie de son mari qui l’attendait dans la maison.
Agé de 56 ans et père de quatre enfants, l’officier supérieur a succombé d’une balle en plein cœur. Un fusil de chasse de calibre 12 a été retrouvé dans la pièce où il a trouvé la mort. Des projectiles provenant d’une chevrotine se sont logés au niveau de sa poitrine gauche. Des gendarmes de la Section des recherches criminelles, qui ont effectué le constat, indiquent que les projectiles proviennent de l’arme retrouvée. Le fusil en question appartient à l’officier supérieur.
Selon les informations, il était seul chez lui lorsque ce drame s’est produit. Son épouse était encore à son travail et ses enfants en classe. En rentrant, la femme était frappée de stupeur en voyant le corps inerte de son mari. Elle a immédiatement alerté les forces de l’ordre. Arrivés sur place aux alentours de 14 heures, les enquêteurs ont relevé des indices susceptibles de les aider à faire la lumière sur ce qui s’était passé. Curieusement, aucune trace d’effraction n’a été constatée. De plus, les objets de valeur qui se trouvaient dans le foyer étaient tous à leur place.
Suicide ou meurtre, les résultats de l’enquête permettront de voir clair dans cette affaire. Néanmoins, selon des sources proches de la famille, un problème d’ordre familial serait à l’origine de la mort de ce militaire. En effet, la maison où la famille habite actuellement est sujet de discorde entre les différents héritiers.
Le défunt coordonnait des activités pour le développement dans un camp militaire. « À ma connaissance, il n’avait aucun problème dans son travail », met en avant un lieutenant-colonel qui l’a connu au camp. « En revanche, des informations ont circulé comme quoi des différends familiaux seraient interposés entre lui et certains de ses proches », lâche-t-il.
Une enquête est ouverte pour savoir exactement la cause du décès.