En début de semaine à Antsahabe-Anjozorobe, commune à 90 kilomètres au nord de la capitale Antananarivo, une vingtaine de maisons et une école ont été incendiées par des gendarmes. Ce hameau aurait servi de repère à des "supposés" kidnappeurs.
Les gendarmes affirment que les habitants de la bourgade ont toujours été complices des malfaiteurs. Les victimes d’un enlèvement au mois de septembre ont expliqué aux autorités que leurs kidnappeurs ont été logés et approvisionnés à Antsahabe-Anjozorobe.
Dans des propos rapportés par L’Express de Madagascar, qui a révélé l’information, les victimes relatent : "les gens de ce hameau mentent s’ils affirment ne pas connaître les kidnappeurs. Ce sont eux qui pilonnent du riz pour eux. Ils leur vendent des volailles". Selon la gendarmerie, les laboureurs alertent de suite les kidnappeurs dès qu’ils aperçoivent les agents en détaillant leur nombre et la nature de leurs armes.
Les malfaiteurs continuent à se ravitailler dans ce village, car ils détiendraient toujours des otages, poursuivent les autorités. Avant que le feu ne soit allumé par les agents, les villageois ont été renvoyés vers leur terre d’origine avec leur bien. Et la gendarmerie assène qu’il n’y a pas eu de blessé.
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