D’une seule voix, les candidats officiels à la présidentielle malgache exigent le maintien de l’actuel calendrier électoral, prévoyant le premier tour au 24 juillet prochain.
Désormais prêts à affronter les urnes, les candidats officiels à la présidentielle malgache excluent tout report éventuel de l’élection.
« Nous, candidats à l’élection présidentielle du 24 juillet, signataires de cette déclaration, nous réaffirmons notre engagement pour le respect du calendrier et de l’ordre des élections tels que déterminés par la Cenit, les Nations unies, la Sadc et l’UA - Union africaine - conformément aux dispositions pertinentes de la feuille de route », ont-ils écrit dans une déclaration commune délivrée à la presse locale.
Parmi les signataires de la déclaration figurent notamment les candidats Roland Ratsiraka, Camille Vital, Julien Razafimanazato et Joseph Martin Randriamampionona dit Dadafara.
D’autres voix se sont aussi fait entendre pour plaider en faveur du maintien de la date et de l’ordre des scrutins. « J’ai toujours soutenu cette thèse car c’est ce qui a été convenu. Il ne faut plus toucher au calendrier électoral », insiste Brigitte Rasamoelina, candidate du parti Ampela manao politika (AMP).
Dans le même esprit, l’ancien ministre de l’Education nationale Julien Razafimanazato explique pourquoi les candidats eux-mêmes se posent en défenseurs du calendrier électoral : « il ne faut plus reporter la date des scrutins. Désormais, il appartient à la population de prendre son destin en main ».
Dans leur déclaration conjointe publiée par Les Nouvelles, les candidats ont également lancé un appel solennel à l’intention des partenaires nationaux et internationaux pour préserver les acquis dans la mise en œuvre du processus de sortie de crise. « Nous lançons un appel à tout un chacun, les Raiamandreny (les notables), le gouvernement d’union nationale, la Cenit, les responsables politiques, les membres de la société civile, les opérateurs économiques, les électeurs à s’engager avec nous dans la défense de ces principes et ces acquis qui sont au cœur des préoccupations de nos concitoyens, et qui constituent des enjeux de nos réalités actuelles et futures », concluent les candidats à la présidentielle malgache.