Suite à la mise à l’écart de trois candidats contestés de la future élection présidentielle à Madagascar, la France se félicite d’"une avancée notable dans le processus de sortie de crise".
Après avoir exigé à maintes reprises le retrait de trois candidatures controversées de la prochaine élection présidentielle à Madagascar, les autorités françaises voient enfin leurs vœux exaucés.
"La France se réjouit de la décision prise par la nouvelle cour électorale malgache, le 17 août, concernant la liste des candidats au scrutin présidentiel à venir", déclare le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Vincent Floreani.
Ladite liste a été ramenée de 41 à 32 candidats, suite à un retrait volontaire et
huit annulations de candidatures, dont celles des principaux protagonistes de la crise malgache. Ont été mis hors course en l’occurrence, l’actuel patron du régime de transition Andry Rajoelina, l’ancien président Didier Ratsiraka, et Lalao Ravalomanana, épouse de l’ancien chef de l’Etat Marc Ravalomanana.
La communauté internationale avait agité la menace de sanctions ciblées ainsi que la non-reconnaissance de l’élection en cas de maintien de ces trois candidats contestés.
"Il s’agit d’une avancée notable dans le processus de sortie de crise à Madagascar, lequel doit passer par la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles", se félicite Vincent Floreani.
La Cour électorale spéciale (CES) doit établir la liste officielle des candidats dans le courant de la semaine, alors que tous ceux qui ont été écartés de la course doivent présenter leurs candidats de substitution au plus tard ce lundi 19 août. A noter que la date de la future élection présidentielle n’a pas encore été fixée après moult reports.