Au moins 14 stands de la manifestation commerciale Grande Braderie, dans l’enceinte du Palais des sports de Mahamasina (Antananarivo), ont été ravagés suite à un incendie géant qui s’est produit dans la nuit du dimanche 3 avril jusqu’au petit matin de ce lundi 4 avril.
A première vue, les dégâts sont énormes, mais il est encore difficile d’évaluer les préjudices. Les propriétaires des 14 stands détruits sont encore en train de dresser la liste des marchandises affectées, a-t-on indiqué auprès de Mada Vision, organisatrice de l’évènement Grande Braderie de Madagascar. Aucune perte en vie humaine n’est toutefois à déplorer mais les secours ont pris en charge un blessé qui souffre de brûlures plus ou moins superficielles à la tête et au niveau de la jambe. Il s’agit d’un gardien qui s’était retrouvé piégé par les flammes après l’effondrement d’un chapiteau.
Selon les premières constatations, le feu s’est déclaré dans les stands de produits alimentaires ou d’effets vestimentaires, avant de se propager sur les étals alentours. Des produits cosmétiques, divers produits artisanaux, des articles de sport et autres accessoires ont été réduits en cendres. A noter que les locaux du Palais des sports ont été épargnés, les stands étant installés à l’extérieur, autour de ce site sportif.
Vers 2h30 du matin, les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux, après avoir été alertés par les riverains. Vu l’ampleur de l’incendie, les soldats du feu ont dû s’affairer jusqu’à l’aube pour circonscrire le sinistre. Aujourd’hui, une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de l’incendie. Selon les indices recueillis par les sapeurs-pompiers, un court-circuit en serait la cause. Une thèse réfutée par les organisateurs de la Grande Braderie, qui dénoncent un incendie volontaire, et donc criminel. Mada Vision a porté plainte contre X. " L’hypothèse d’un court-circuit ne semble pas tenir la route du fait que seul un stand a pris feu alors qu’il s’agit ici d’une installation (électrique) en série ", a-t-on expliqué. Il faut préciser que les victimes sont assurées.