Ces tremblements de terre ressentis dans la capitale de Madagascar n’ont fait aucun dégât, mais ont toutefois inquiété les habitants.
La terre a tremblé à plusieurs reprises ces derniers jours à Antananarivo. Trois séismes ont été ressentis en l’espace de 10 heures dans la nuit du mercredi au jeudi matin dans la commune d’Ifanja située dans la région d’Itasy. Elle a été l’épicentre des séismes enregistrés jusque dans la capitale de Madagascar mercredi et jeudi, souligne l’Institut et observatoire de géophysique d’Antananarivo (Ioga). « La population m’a exhorté à appeler des responsables pour signaler ces successions de tremblements de terre. Ils craignent que quelque chose se produise, après ces secousses », a déclaré le maire d’Ifanja, Hanitriniaina Rafanomezana sur les propos repris par le journal L’Express de Madagascar. Selon cette dernière, ces phénomènes sont inhabituels dans la Grande Ile.
La première secousse, enregistrée mercredi vers 19 heures et quart, a été d’une magnitude de 4,1 sur l’échelle de Richter, selon l’Ioga. Les habitants à proximité de l’épicentre étaient en sursaut. La deuxième aurait été ressentie en pleine nuit, mais avec une intensité plus faible. La troisième, vers 4 heures et quart, a été de magnitude 3,2 sur l’échelle de Richter. Fort heureusement, ces séismes ont juste effrayé la population, mais n’ont fait aucun dégât, ni dans les zones à proximité des épicentres ni ailleurs. Le mardi 9 mai, le tremblement de terre d’une magnitude de 3,9 sur l’échelle de Richter, a été ressenti vers 1 heure du matin et l’épicentre a été localisé à Alaotra Mangoro. Sur les réseaux sociaux, les habitants d’Antananarivo ont fait part de leurs inquiétudes après que la terre a tremblé les 10 et 11 mai.
Face aux craintes de la population après ces séismes répétés, le sismologue Andry Ramanantsoa, chef de laboratoire en sismologie auprès de l’Ioga a rassuré qu’il n’y avait rien d’alarmant. Le technicien a en effet expliqué que le tremblement de terre constitue un phénomène naturel dans les zones sismiques, comme Itasy et Alaotra Mangoro. « Notre machine enregistre souvent des vibrations. Mais Antananarivo ne les ressent pas toujours », a-t-il noté. Le séisme le plus puissant ressenti ces derniers temps serait de près de 4 sur l’échelle de Richter. « Il n’y a de dégât que lorsque la magnitude est au-dessus de 5 », a enchaîné le responsable.
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