L’ancien premier ministre de la transition, Monja Roindefo, persiste et tente de s’accrocher au pouvoir par tous les moyens. Hier, ses deux avocats, maîtres Paul Joseph Rakotoarison et Raharijaona Tombotsoa, ont déposé à la Cour suprême auprès du Conseil d’Etat à Anosy deux requêtes : la première porte sur l’annulation pour excès de pouvoir contre le décret N° 2009-1260 du 10 octobre 2009 portant nomination de Mangalaza Eugène Régis au titre de Premier ministre de la transition, tandis que la seconde requête consiste en une fin de sursis à exécution dudit décret.
En effet, l’actuel locataire du palais de Mahazoarivo a avancé que l’accord du Carlton du 6 octobre entre les représentants des délégations est nulle tant que tous les chefs de files n’auront pas ratifié l’accord qui rend valide la désignation des tous les haut-dirigeants de la transition notamment le président qui, selon Monja Roindefo, a pris l’usurpation de fonction comme étant le président de la HAT non pas celui de transition du Maputo.
Intervenu sur la chaine de télévision privée Tv et également lors du journal télévisé, le Professeur de droit constitutionnel, non moins membre de l’Observatoire de la vie publique, Jean Eric Rakotoarisoa, a qualifié les requêtes irrecevables dans la mesure où la nomination est un acte de gouvernement.
En effet, le conseil d’Etat est incompétent pour statuer les procédures entamées par l’opposant accouché du Carlton.