Après la découverte macabre des restes du corps d’une couturière dans la ville d’Eaux, vendredi dernier - dans une cour appartenant à un ex-prêtre -, les autorités locales ont procédé à une fouille minutieuse des lieux. Les enquêteurs ont trouvé d’autres restes humains ainsi que des objets de torture. La découverte des ces ossements laisse supposer que ces meurtres en série ont duré une dizaine d’années.
En février dernier, une couturière âgée d’une cinquantaine d’années a disparu et vendredi 18 mars, les policiers ont découvert ses restes calcinés dans un bac à ordures situé dans la cour d’un ancien prêtre âgé de 65 ans, révèle Lexpress de Madagascar.
Ne se limitant pas à cette seule découverte, les forces de l’ordre ainsi que le comité des villageois ont passé la cour au peigne fin les lieux avant de trouver plusieurs ossements.
Durant cette investigation, les autorités locales ont trouvé une sandale de la marque « Foot Loose », qui n’a plus été vendue à Madagascar depuis 1990. Cela indique donc que ces meurtres ont été perpétrés depuis au moins une quinzaine d’années. Plusieurs personnes qui ont eu des proches ayant disparu depuis de nombreuses années, et dont on ne sait pas ce qu’ils sont devenus, se sont empressées de se rendre dans ce village pour savoir s’ils ne font pas partie des victimes.