Madagascar : début très difficile du reconfinement dans la capitale

Reconfinement à partir de 12 heures

Ces dernières semaines, le nombre de personnes infectées par la Covid-19 a énormément augmenté à Madagascar, notamment à Antananarivo. Ainsi, les autorités ont opté pour le reconfinement de la région d’Analamanga, dimanche 5 juillet. Une décision qui n’a pas vraiment été suivie par la population, car un début laborieux a été constaté.
Comme le relate L’Express de Madagascar, dès le matin du lundi 6 juillet, des milliers de personnes ont bravé ce reconfinement à cause de la "nécessité". En effet, les piétons, les voitures particulières et les deux-roues ont envahi les rues, car les règles instaurées permettent de sortir jusqu’à 12 heures.

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Aucune mesure respectée

Des effrayantes images, prises du côté d’Ampitatafika (sud de la capitale) ont fait le tour des réseaux sociaux. Les photos montrent des attroupements de tous moyens de transport ainsi que des piétons, en pleine heure de pointe. Plusieurs individus se fourmillent au marché, devant les étals des marchands de légumes ou de ceux des bouchers. Aucune distanciation sociale n’a été respectée.

Les secteurs "essentiels" ouverts

Pour ce premier jour de reconfinement, des agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont été déployés. Ils ont eu beaucoup de difficultés pour fermer les commerces non autorisées, car rappelons que seuls les secteurs "essentiels" devraient maintenir leurs activités. "Cette décision des dirigeants nous a pris de court", a expliqué un entrepreneur dans un échange électronique. Il a ainsi indiqué de devoir encore s’organiser pour optimiser la continuité de leur activité durant 15 jours.

Les forces de l’ordre ne réussissent pas à "intimider" la population

Ce reconfinement a été décidé pour endiguer la propagation du coronavirus. Notons que le premier et le cinquième arrondissement de la capitale seraient les foyers de contamination de la Covid-19. Ainsi, des rondes des éléments de la police et de la gendarmerie nationale ont été entreprises surtout dans les quartiers populaires. Mais celles-ci ne réussissent pas à "intimider" la population, au contraire, les blindées de l’armée sont même devenues des objets de curiosité. En prenant cette mesure, le but est pourtant de briser la chaîne de contamination. Un objectif difficile à atteindre vu la situation durant ce premier jour.

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