La forte délégation de la médiation internationale convoque ce matin les mouvances politiques malgaches au Carlton pour une réunion de haut niveau en vue de trouver un consensus pour l’application des accords de Maputo.
Pour cette troisième réunion du Groupe international de contact (GIC), la communauté internationale a déployé à Madagascar, une armada de personnalités diplomatiques de haut rang pour tenter de venir à bout la crise qui perdure dans ce pays.
A entendre les déclarations faites à la presse par certaines de ces personnalités, cette rencontre aura comme mission de rapprocher les positions des mouvances en essayant de trouver le consensus sur les points de blocage.
Faut-il rappeler que les raisons du non-avancement de l’application de l’accord de Maputo résident à la désignation de ceux qui vont détenir les trois postes clés de la transition, notamment la primature. Les camps de trois anciens présidents, qui ont déjà réclamé mainte fois l’application des accords, ont affiché leur volonté d’aller dans ce sens sans condition. Contrairement, la mouvance Rajoelina a exigé la levée de la suspension des aides internationales.
Face à ces exigences formulées par Andry Rajoelina, les membres de la médiation internationale ont préféré ne pas faire des commentaires sur le sujet se fiant à la suite des négociations.
Cependant, dès leur arrivée sur le sol malgache, les médiateurs du GIC ont entamé des consultations. Ils ont tour à tour effectué des rencontres comme ce fut le cas avec les représentants de la coalition des sociétés civiles pour l’application des accords de Maputo dans le hall de l’hôtel Carlton, et les chefs supérieurs des forces armées, les colonels Noël Rakotonandrasana et André Ndriarijaona, respectivement ministre des Forces armées et chef de l’état-major général de l’armée.
Pour cette réunion au Carlton, la médiation internationale compte une quarantained de personnalités issue des différents pays et organisations continentales et régionales comprenant l’équipe du GIC, les 5 pays membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, la SADC, l’Union africaine, l’OIF et les Nations Unies, l’Union européenne, la COI.