C’est officiel. Andry Rajoelina ne participera pas à la réunion des quatre chefs de file qui se tiendra à Addis-Abeba du 8 au 10 mars prochain.
Lors de son discours d’ouverture aux ateliers "teny ifamplerana" à Ivato , le président de la transition, clair dans son message, a défendu sa position face à l’invitation du GIC : "Il y a d’autres choses beaucoup plus importantes à régler à Madagascar… Il faut laisser aux Malgaches le libre choix de décider de l’avenir de leur pays".
En fait, le chef de file de la mouvance semble miser sur la concertation élargie. Ainsi, il a soutenu que ces ateliers à Ivato permettront d’arriver à une solution consensuelle à la crise politique à Madagascar et ce d’ici le 26 juin, étant donné que les décisions n’appartiennent ni à une seule personne ni aux quatre chefs de file des mouvances.
Devant les sanctions brandies par l’Union Africaine et le conseil de la paix et de la sécurité de l’organisation panafricaine, le numéro 1 du régime transitoire a tenu à préparer moralement son équipe ainsi que les malgaches sur les conséquences des sanctions, sans manquer d’appeler à la solidarité pour y faire face.
Il faut signaler qu’Andry Rajoelina a convié les médiateurs de l’équipe conjointe de la médiation à assister aux ateliers tenus à Ivato en tant qu’observateurs. Mais aucun membre n’a été présent sur les lieux.