Le Président de la Transition, Andry Rajoelina, refuse de se rendre à Maputo. Hier, le chef de file a tenu une conférence de presse au Palais d’Ambohitsorohitra afin de faire savoir qu’il campe sur sa position.
Face à ce boycotte, le numéro un de la transition a évoqué plusieurs raisons. Pour lui, l’heure n’est plus à la phase des négociations mais plutôt de la mise en œuvre des accords signés à Maputo.
Par ailleurs, il a abordé la question de la souveraineté, de l’honneur et de l’intérêt des Malgaches tout en estimant que se rendre à l’extérieur pour discuter d’une histoire de lutte de " chaise et d’intérêt" serait une honte pour le pays.
Ainsi, Rajoelina a adhéré à la proposition d’ Ablassé Ouedraogo, l’envoyé spécial de Jean Ping, président de la commission de l’Union Africaine, à savoir : organiser une visio conférence entre les quatre chefs de file à la place d’un rendez-vous à l’extérieur.
D’un autre côté, l société civile à Madagascar, représentée par 87 organisations tous corps confondus avec 125 participants, ne cesse de faire son lobbying auprès des mouvances. Elle continue sa demande d’attribution de tous les postes au sein du Conseil Economique et Social (CES) à la société civile, aux groupements économiques, et aux partenaires socio-économiques sans couleur politique, à l’issue d’une réunion élargie entre les entités concernées, hier à Faravohitra.