Josef Horazny/AP/SIPA
La justice a tranché la semaine passée. La peine prononcée contre les principaux mis en cause a été assortie du paiement d’un peu plus de 9 000 euros de dommages-intérêts en faveur de la famille du défunt.
Au mois de juin 2022, un activiste environnemental (Henri Rakotoarisoa) a été assassiné à Moramanga, dans le nord-est de Madagascar. Ce meurtre avait été orchestré par plusieurs dizaines de personnes, présumées trafiquants d’arbre précieux, selon les médias locaux.
Pendant environ deux ans, M. Rakotoarisoa avait dénoncé l’exploitation illicite des bois dans la forêt primaire de la région, déplorant la destruction de l’environnement. La réactivité de ce président du groupement de protection de l’environnement dérangeait un garnd nombre de personnes.
L’idée de mettre fin à la vie de l’homme de 70 ans était alors venue d’une personne et les autres l’ont suivie. M. Rakotoarisoa a été tué début juin. Lors du procès qui s’est tenu vendredi 18 novembre à la Cour criminelle d’Ambatolampy, une ville située au sud d’Antananarivo, justice a été rendue.
Sur les 35 personnes présentées devant le juge, 8 ont été condamnées à des travaux forcés à perpétuité. Leur peine sera assortie d’un paiement de plus de 9 000 euros de dommages-intérêts à la famille de H. Rakotoarisoa. Deux accusés ont écopé de 3 ans de prison ferme pour non-assistance à personne en danger, tandis que les 23 autres ont été acquittés, rapporte RFI.
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