Les députés de l’opposition à Madagascar ont souhaité faire leur rapport devant leurs partisans, samedi 20 février, mais un effectif impressionnant de militaires et policiers a été déployé dans la capitale.
Comme le prévoit la constitution, des députés de l’opposition à Madagascar ont voulu faire un rapport parlementaire, samedi 20 février. Pourtant, un effectif impressionnant de forces de l’ordre a été déployé, et plusieurs endroits de la capitale, ont été verrouillés. Ainsi, la manifestation n’a pas pu avoir lieu.
Selon le journal Midi Madagasikara, aucun membre de l’opposition n’a été aperçu aux environs d’Analakely et d’Ambohijatovo (centre-ville) pendant la journée de samedi.
De leur côté, les forces de l’ordre ont indiqué que toute personne voulant pénétrer dans la zone "interdite", a été traquée. Ainsi, 11 personnes ont été interpellées, dont un commandant retraité de la gendarmerie. Une source a confié qu’elles seront déférées au parquet lundi 22 février.
Les membres de l’opposition ont très vite dénoncé ces arrestations. Dans un communiqué, publié samedi, le parti Tiako i Madagasikara (TIM) a réclamé la "libération immédiate" de leurs partisans. Il a également martelé poursuivre la lutte, contre la dictature qui s’installe au pays. Par ailleurs, la branche de la plateforme de l’opposition RMDM en France a condamné "l’usage de la force contre les concitoyens".
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