La devise « fêtes sans accidents » n’était qu’une utopie durant ce week-end à Antananarivo. La nuit de Saint-Sylvestre a été tachée de sang à cause des accidents et des scènes de violence. Elle a fait donc état de 10 morts et de 190 blessés.
Le bilan était très lourd au service de réanimation médicale de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). Le coma éthylique a fait quatre victimes, cinq autres personnes dont un ressortissant françaisse sont suicidées.
Un chef de famille d’une cinquantaine d’année a trouvé la mort après avoir été fauché par un minibus roulant à tombeau ouvert malgré l’intervention des médecins urgentistes.
Quant aux accidents de la circulation, le service des urgences de l’HJRA a accueilli 31 blessés dont un blessé est encore entre la vie et le mort sur son lit d’hôpital.
Le jour de l’an, dans l’après-midi aux alentours de 15 heures, une quarantaine de personnes ont été blessées suite aux accidents de la route, ainsi que cinq passagers qui ont été victimes d’un accident de taxi-be.
Dans les rues de la capitale, les scènes de violence ont eu lieu un peu partout. Pour la nuit du 31 décembre, l’hôpital HJRA a enregistré 70 cas d’accidents à responsabilité civile dont plus d’une dizaine de personnes ont été tabassées à coups de bouteille en pleine tête dans des bagarres.
Quatre d’entre eux ont été évacués à l’hôpital à bord des véhicules d’intervention des sapeurs-pompiers. Le lendemain jusqu’à 18 heures, une cinquantaine d’autres blessés ont été admise à l’HJRA.