Les grottes de l’Isandra sont en lice pour devenir le 4è site malgache inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, après les Tsingy du Bemaraha, le Rova d’Ambohimanga et l’Ala Atsinanana. Le ministère de la Culture et du Patrimoine de Madagascar a déjà effectué les démarches nécessaires pour officialiser cette candidature. Mais la consécration de la Grande île n’est pas pour demain. C’est un travail de longue haleine, note le journal L’Express de Mada.
La falaise et les grottes de l’Isandra, situées à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Fianarantsoa, présentent des atouts majeurs du fait d’être à la fois un site naturel mais aussi archéologique, chargé d’Histoire. "A cause des possibilités défensives offertes par la disposition particulière des énormes pans rocheux tombés de la falaise, les anciens habitants s’y sont jadis installés en aménageant un site fortifié original et ingénieux", indique sur son site Internet l’UNESCO.
Le site malgache qui puise son appellation dans la rivière la plus proche " Isandra " a été appelé à tort "grottes". Ces "grottes" pas comme les autres avaient en effet été édifiées à la suite d’éboulements massifs de roches granitiques avec des espaces vides à l’intérieur. Une architecture qui a fait d’elles des abris naturels pour les autochtones des 17 et 18è siècles.
La
beauté des grottes de l’Isandra a par ailleurs attiré l’attention du réalisateur du film documentaire " Earth " qui leur a consacré une prise en 2007.
Le dossier de candidature de l’Isandra a été déposé à l’Unesco depuis le 24 janvier 2012. " C’était à la date limite, mais le dossier complet a déjà été déposé à l’Unesco le 24 janvier. Mais cela prendra du temps pour toutes les démarches vers la validation ", déclare dans les colonnes de l’Express de Mada le ministère malgache de la Culture et du Patrimoine.
En clair, il faudra attendre quelques mois, voire quelques années avant de voir le site malgache sacré patrimoine mondial de l’humanité. En cas de validation, il deviendra le 4è site du pays à obtenir ce titre après les Tsingy du Bemaraha, le Rova d’Ambohimanga et l’Ala Atsinanana.