Samedi dernier aux alentours de 20h00, la maison du Ministres des Affaires étrangères de la Haute autorité de transition à Madagascar, le vice-amiral Hyppolite Ramaroson, a été la cible d’un attentat.
Deux grenades ont été lancées dans la propriété de l’une des figures de proue de la Haute autorité de transition. Si l’une a effectivement déflagré, l’autre, plus puissante, n’a cependant pas explosé. Une voiture garée dans la cour de la maison a été touchée par les éclats de la première grenade. Loin d’être impressionné, Hyppolite Ramaroson, qui n’était pas chez lui au moment des faits, a fulminé de rage en découvrant les dégâts. Des enquêteurs sont descendus sur les lieux dimanches pour mener les investigations.
Cet acte de terrorisme montre que Madagascar est encore bien loin de la stabilité malgré la Conférence nationale qui s’est déroulée quelques semaines plus tôt. La tension est encore palpable entre la Haute autorité de transition en poste depuis bientôt deux ans, et les partisans des trois anciens présidents Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana.