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Lors d’une conférence de presse, lundi 7 décembre, la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM) a réclamé l’ouverture des frontières, au moins les vols régionaux.
Madagascar a fermé ses frontières pour tenter de stopper la propagation du nouveau coronavirus. Le tourisme est l’un des secteurs les plus touchés par la pandémie. Lundi 7 décembre, la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM) a lancé un appel d’urgence à l’État. Elle a réclamé l’ouverture des frontières, tout au moins des vols régionaux, relate le site madagascar-tribune.com.
"Nous sommes dépendants du tourisme international, l’économie de certaines villes est dépendante du tourisme et le tourisme national n’arrive pas à combler le vide causé par la fermeture des frontières depuis mars. Le secteur est à bout de souffle avec 90 % des opérateurs qui n’ont plus de travail", a avancé Sandra Afick Ramarolahy, directrice exécutive de la confédération.
Sur la Grande Ile, beaucoup d’opérateurs n’arrivent plus à payer leurs charges et ont dû fermer leurs portes.
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La ville de Nosy Be a bénéficié d’une réouverture de ses activités touristiques, depuis le 1er octobre. Les responsables du tourisme locaux parlent d’une timide reprise avec environ 2 000 touristes, depuis l’ouverture des frontières à Nosy Be.
La CTM demande à l’État de prendre en charge les cotisations de la CNAPS des 3 derniers trimestres et le prolongement de la durée du chômage technique. "Que l’État nous dise quand il pense ouvrir, car nous n’avons aucune visibilité à ce jour. Certes, la direction générale des impôts a déjà réalisé des efforts non-négligeables, mais nous sommes dans l’incapacité totale", a conclu la CTM.
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