Plus d’une centaine de maisons ont été détruites suite à la montée des eaux survenue hier à Analavory, dans la banlieue Ouest de Tananarive. Un bilan provisoire fait état d’un millier de sinistrés et deux blessés.
Un véritable déluge s’est abattu mardi 11 février au cœur de la localité d’Analavory, située dans la région Itasy, dans la banlieue Ouest de Tananarive. D’après le quotidien local L’Express de
Madagascar, la digue bordant la rivière Imazy a cédé sous la pression d’une déferlante montée des eaux et l’inondation a détruit plus d’une centaine de maisons.
A part ces lourds dégâts matériels,la catastrophe, qui s’est produite tôt le matin, a fait entre 800 et un millier de sinistrés, selon la gendarmerie locale. En revanche, un premier bilan fourni par le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) fait état de 140 maisons effondrées, 354 sinistrés et au moins deux blessés. Aucune perte en vie humaine n’est toutefois à déplorer.
Selon L’Express de Madagascar, une vague géante provenant de la rivière Imazy a tout dévasté sur son passage et laissé un paysage de désolation dans le village d’Analavory. Des centaines de familles ont assisté impuissantes à l’effondrement de leurs habitations et deviennent malgré elles des sans-abris. « Faute d’infrastructure d’accueil, certaines personnes ont été transportées dans d’autres localités voisines comme à Miarinarivo », précise le quotidien.
Outre les bas quartiers, cette montée des eaux a également affecté d’autres zones situées sur les hauteurs, notamment la localité d’Ambohibary, qui a aussi payé un lourd tribut à ce sinistre. La brigade de la gendarmerie d’Analavory a estimé qu’environ 65 hectares de cultures ont été inondés. De plus, des centaines de volailles et de porcs ont également été décimés par la crue. « Le dégât matériel est estimé à une centaine de millions d’ariary », un bilan qui risque cependant de s’alourdir, indique-t-on du côté des gendarmes.