A Madagascar, la filière crevettière a été lourdement pénalisée par la maladie des points blancs ou white spot syndrome (WSS). La presse locale évoque une baisse significative de la production.
La filière crevettière sur la Grande île paie un lourd tribut aux flambées de la maladie des points blancs ou white spot syndrome (WSS), qui se propage au-delà des zones productrices de crevettes et menace les principales fermes aquacoles du pays.
Ce sont les crevettes d’élevage qui ont été les plus durement affectées, relate L’Express de Madagascar, évoquant une forte baisse de la production, passant de 4 420 à 3 420 tonnes, de 2012 à 2013.
Pire encore, cette maladie réputée contagieuse serait à l’origine de la fermeture de deux sociétés en l’espace d’un an. « La maladie du White Spot a marqué la filière crevettière, notamment, l’aquaculture d’élevage. À cause des dégâts, une société a fermé ses portes et une autre s’est reconvertie dans l’exploitation d’autres produits halieutiques », explique Marie Christiane Rakotoarivony, responsable auprès du service technique de l’ASH, Ampandrianomby.
Selon L’Express de Madagascar, le white spot a également fait des ravages du côté des crevettes sauvages, dont la production est passée de 3 113 à 3 038 tonnes.
D’après les statistiques émanant de l’Autorité sanitaire halieutique (ASH), la production du poisson a également baissé mais pour d’autres raisons, avec un tonnage pratiquement réduit de moitié, passant d’environ 3 000 à 1 500 pour la même période de 2012 à 2013.
En revanche, les chiffres paraissent encourageants pour d’autres produits halieutiques. « Une grande expansion est observée, par exemple, pour les crabes et les langoustes vivants », conclut le quotidien, sans avancer de chiffres précis.