Laetitia Began/AP/SIPA
Si aucune action n’est entreprise, la dégradation de la situation nutritionnelle dans le Sud de Madagascar devrait atteindre son pic à partir de janvier 2022 selon le Cadre Intégré de la Classification Alimentaire.
La fin de l’année s’annonce plus rude dans le Sud de la Grande Ile. Déjà confrontée à une crise alimentaire sans précédent, la population dans cette région de Madagascar pourrait vivre une situation plus chaotique. D’après le Cadre Intégré de la Classification de la Sécurité Alimentaire publié ce mois, une "période de soudure caractérisée par l’insuffisance des stocks alimentaires, l’inflation causée par la Covid-19 et les restrictions qui en découlent ainsi que les faibles opportunités de travail, l’entre octobre et décembre 2021 pourrait plonger 1,31 personnes en phase 3 de l’IPC ou phase de crise alimentaire ou plus".
> A lire aussi : Famine à Madagascar : les victimes espèrent bâtir une nouvelle vie
La situation est particulièrement inquiétante dans le district d’Amboasary Atsimo où le nombre de personnes en Phase 4 (Urgence) de l’IPC ou plus s’élèvera à 510 000. Par ailleurs, un nouveau district, celui de Betioky, s’ajoute à la liste des districts en crise alimentaire vers la fin de cette année. Un pic de malnutrition aiguë est attendu à partir de janvier 2022 si aucune action n’est entreprise, souligne le document relayé par le quotidien Midi Madagasikara. Cette période correspondrait à un pic des cas de malnutrition aiguë.
