Un réseau malgache d’exportateurs de biens volés a été jugé à La Réunion. Le procès s’est déroulé, vendredi, devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Trois membres d’un réseau malgache d’exportateurs de biens volés ont comparu, vendredi, devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis à La Réunion. Ils sont accusés d’être les têtes pensantes d’une opération qui se déroule entre Le Port et Madagascar. L’un des accusés a été condamné à 24 mois de prison, dont 18 avec sursis. Ses deux coaccusés ont en revanche écopé d’une peine de 18 mois d’emprisonnement, dont un an sursitaire, rapporte le journal L’Express de Madagascar.
Ce réseau malgache recèle des objets volés, des butins de cambriolage ou de vol ainsi que des appareils électroniques pour les exporter à Madagascar. Selon les éléments de l’enquête, les opérations souvent commises par des mineurs se déroulent dans le quartier réunionnais surnommé Nosy Bé, faisant allusion à l’île aux Parfums dans la Grande Ile. La majorité des occupants de ce quartier sont des ressortissants malgaches.
Les Malgaches mêlés dans cette affaire seraient protégés par la solidarité nuisible qui règne au sein de leur communauté et une complicité tacite avec leurs compatriotes immigrés. Le subterfuge a éclaté au grand jour en 2016 à la suite d’une inspection d’un conteneur en provenance de Madagascar. Les autorités douanières de La Réunion ont alors saisi 200 batteries de voitures usagées, 97 téléphones portables, des dizaines d’ordinateurs ainsi que divers produits électroménagers.
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