Plusieurs grenades ont été découvertes sur une plage de l’île Ste-Marie à Madagascar. Au total, quatre engins explosifs ont été retrouvés. Une expertise balistique a révélé qu’il s’agissait des bombes lacrymogènes.
Un adolescent de 16 ans a retrouvé trois grenades dimanche dernier alors qu’il jouait sur la plage d’Ambodifira, à l’Est de l’île Sainte-Marie. Lorsqu’une alerte a été donnée, une autre personne en a remis une quatrième à la gendarmerie locale.
Les engins explosifs portaient l’inscription « Tear smoke grenade » dont la date limite d’utilisation a expiré en janvier 2012. Quoique hors d’usage, ces matériels militaires demeurent hautement dangereux, d’après les forces de l’ordre locales.
« La date limite inscrite sur les engins explosifs est largement dépassée. N’empêche, ces derniers demeurent mortels une fois dégoupillés », explique au journal Les Nouvelles le lieutenant-colonel Armand Zanelisy, adjoint au commandant du groupement de gendarmerie d’Analanjirofo.
Un vent de panique a soufflé sur l’île touristique de Sainte-Marie suite à cette série de découvertes de grenades. Une première expertise balistique a toutefois révélé que les grenades n’étaient pas offensives et qu’il s’agissait des bombes lacrymogènes.
« Il s’agit des grenades lacrymogènes », assure le commandant du groupement de gendarmerie de la région Analanjirofo, dans les colonnes de l’Express de Madagascar. « Une équipe est déjà sur place pour les voir de plus près », poursuit cet officier supérieur.
Selon les informations recueillies sur place, « les grenades flambant neuves ont été déterrées du sable » et elles ont été conditionnées sous enveloppe plastique individuelle. L’adolescent les a découvertes par pur hasard au bord de la mer à Ambodifira, sur le versant Est de Sainte-Marie. Il a ensuite fait part de sa découverte à sa mère, qui a prévenu le chef du fokontany d’Ambodiforaha. A son tour, ce dernier a avisé la gendarmerie, comme le relate Les Nouvelles.
Les quatre grenades ont été envoyées à Fénérive-Est où elles feront l’objet d’une expertise approfondie sous l’égide des spécialistes. Après ces découvertes, les autorités de Sainte-Marie ont organisé une réunion d’urgence pour décider des mesures à prendre afin de ne pas compromettre le tourisme local, étant donné que l’île se trouve actuellement en pleine saison des baleines.
Elles ont « appelé la population à la vigilance (…) et invité les habitants à alerter » les forces de l’ordre pour toute trouvaille suspecte, que ce soit à l’intérieur de l’île ou sur le littoral, rapporte l’Express de Madagascar.