La Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), en charge de la médiation sur la crise malgache a de nouveau haussé le ton. Elle a mis en garde les acteurs politiques contre toute violation de la Feuille de route, sous peine de sanctions. C’est ce que rapporte L’Express de Mada dans son édition du jour.
La Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) a mis en garde les acteurs politiques contre toute violation de la Feuille de route, sous peine de sanctions. C’est ce que rapporte L’Express de Mada dans son édition du jour.
« Ils (les dirigeants de la Sadc) sont prêts à invoquer l’article 43 et à prendre d’autres mesures et à guider ses partenaires internationaux en conséquence si le besoin s’en fait sentir », prévient dans un communiqué le Bureau de liaison de la médiation africaine à Antananarivo.
La Sadc affirme qu’elle « note avec préoccupation » les troubles de ces derniers jours, notamment la récente manifestation à Ambohijatovo, appelant les autorités à faire preuve de « retenue » dans la gestion des rassemblements à caractère « pacifique ».
Ce nouveau rappel à l’ordre intervient alors que le 11 mai dernier, « la Sadc avait déjà averti les acteurs politiques sur la possibilité de sanctions à leur encontre en cas de manquement dans la mise en œuvre de la Feuille de route » de sortie de crise, rappelle L’Express de Mada.
Implicitement visé par le communiqué, le président de la transition Andry Rajoelina devrait pouvoir s’expliquer de vive voix sur ces sujets brûlants lors de sa prochaine rencontre avec le président de la Sadc, le président angolais José Eduardo Dos Santos, selon le quotidien malgache, qui n’a pas donné de date précise.
Samedi dernier, une manifestation populaire qui s’est déroulée à Ambohijatovo a été vigoureusement dispersée à coups de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre, qui ont également arrêté une vingtaine de personnes.
Source : L’Express de Madagascar