Illustration - Jeanne Richard/AP/SIPA
Les autorités malgaches viennent d’inaugurer des centres de soins, dédiés à recevoir des patients de Covid-19 pour faire face à la deuxième vague de la pandémie.
Madagascar est frappé de plein fouet par une deuxième vague de la pandémie de coronavirus, à l’heure actuelle. Lundi 19 avril, 11 patients ont succombé à la maladie, et plus de 400 contagions ont été recensées.
Pour faire face à la hausse du nombre de malades, les autorités étatiques ont inauguré un nouveau CTC (Centre de traitement Covid-19) à Akorondrano, dans la capitale Antananarivo. Il est instauré pour recevoir des patients présentant une forme modérée du coronavirus. Pourtant, seulement 4 jours après son ouverture, cet établissement est presque saturé, rapporte L’Express de Madagascar.
Le Dr Tantely Randriamandrato, coordinateur du CTC-19 Ankorondrano, a indiqué que ce centre a la capacité de prendre près de 100 patients. Cependant, 77 places sont fonctionnelles, car des matériels ont dû être réaffectés à d’autres centres de soins. "Jusqu’à présent, nous accueillons 63 malades. Il y en a qui devront déjà sortir du CTC puisque leur état s’est amélioré", a-t-il expliqué.
D’après le coordinateur, les responsables essaient tant bien que mal d’organiser l’hospitalisation des malades qui sont pris en charge dès leur arrivée. Il a aussi affirmé que les autres centres de traitements de Covid-19 sont débordés et qu’ils ne refusent aucun malade dans la limite de la capacité du centre de traitement.
"Nous essayons d’informer la famille des malades sur l’évolution de la situation et le dispositif dans ce centre de traitement", a-t-il renchéri.
En raison de la recrudescence des formes graves, ce centre est contraint de prendre en charge des patients se trouvant dans un état critique. "Nous avons quatre malades pour lesquels nous cherchons actuellement une porte de sortie pour des soins plus adaptés dans d’autres hôpitaux", a précisé le Tantely Randriamandrato.
En effet, ces personnes ont été admises au CTC d’Ankorondrano le temps de trouver un établissement plus adapté à leur état.
> Lire d’autres actualités à Madagascar
