Covid-19 à Madagascar : deux établissements scolaires fermés dans la ville de Tamatave

Fermeture de 14 jours

A Madagascar, la préfecture de Tamatave a pris une décision en raison d’une propagation rapide de la pandémie de coronavirus dans cette partie est de la Grande Ile. Un arrêté préfectoral du 15 mars dernier stipule ainsi que toute école où un cas de Covid-19 est confirmé, sera immédiatement fermée pour une durée de quatorze jours. Deux lycées doivent, de ce fait, arrêter les cours : le lycée français de Toamasina (LFT) et le lycée Saint Joseph de Cluny.

Décès d’un enseignant

Comme le rapporte L’Express de Madagascar, le préfet de Tamatave, Jean Jugus Razafiarison, a annoncé que des cas de coronavirus ont été détectés dans ces établissements scolaires. D’ailleurs, selon ses dires, un enseignant a succombé à la Covid-19 dans le lycée Saint Joseph de Cluny. Le proviseur du Lycée français, a, de son côté, annoncé aux parents que l’établissement reste fermé jusqu’à nouvel ordre.

Des mesures de restriction

Face à une montée des cas de coronavirus dans la ville, les autorités ont pris leur précaution à Tamatave. Outre la fermeture des écoles, la préfecture a aussi annoncé d’autres mesures de restriction, mises en vigueur à partir du 15 mars.
Ainsi, la vente de boissons alcoolisées est interdite à partir de 22 heures. Le port de masque ainsi que le respect de la distanciation physique d’au moins un mètre sont obligatoires notamment dans les lieux publics. Entre autres, elle a cité les lieux de cultes, les salles réunions, mais également pendant les spectacles et les manifestations sportives et culturelles.

Pour les moyens de transport

Concernant le transport en commun, la préfecture a indiqué que le nombre de passagers dans chaque véhicule doit aussi se conformer à celui indiqué dans la carte grise.
Par ailleurs, les moyens de transport qui acceptent des passagers ne portant pas de masque, seront immobilisés pendant 30 minutes. Toute personne sans masque devra exécuter des travaux d’intérêt général.
Ces mesures ont été prises puisque les autorités ne souhaitent surtout pas que cette ville portuaire soit à nouveau l’épicentre de l’épidémie de coronavirus, comme cela a été le cas durant 3 mois l’année dernière.

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