JEANNE ACCORSINI/SIPA
Lors de son entretien avec Emmanuel Macron à Iavoloha, Andry Rajoelina a exposé une vision renforcée du partenariat franco-malgache. Il a notamment souligné l’importance d’un accès effectif au Fonds vert pour le climat.
Au palais d’Iavoloha, le président Andry Rajoelina a mis en lumière un point de blocage dans la coopération internationale. Citant le Fonds vert pour le climat, il a déclaré, selon le journal Midi-Madagasikara que la Grande île "est éligible au Fonds vert pour le climat. Pourtant, malgré les promesses, aucun financement concret n’a été décaissé à ce jour". Le Fonds vert pour le climat, né des accords de Paris, devrait accompagner les États vulnérables comme Madagascar face aux cyclones, sécheresses ou à la montée des eaux. Le président malgache appelle ses partenaires à agir, espérant que la France jouera un rôle de levier auprès des institutions internationales.
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Mais le discours d’Andry Rajoelina ne se limitait pas au climat. Il a aussi exposé une série de priorités, allant de l’agriculture à l’énergie. Le chef d’Etat a défendu une coopération renforcée avec la France sur la transformation agricole, l’hydroélectricité, les transports et la formation. Il a mentionné le barrage d’Antetezambato et la réhabilitation des lignes ferroviaires historiques, soulignant leur portée symbolique et stratégique.
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