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Chaque saison des pluies, Antananarivo se retrouve sous les eaux. Depuis le 14 février, des pluies intenses ont submergé plusieurs quartiers, causant des dégâts majeurs et poussant de nombreuses familles à quitter leurs foyers.
Les fortes pluies qui sont tombées sur la capitale malgache ont provoqué de nouvelles inondations, laissant des milliers de personnes sans abri.
Le 16 février, les chiffres étaient accablants : 2 564 sinistrés, soit 560 familles touchées, principalement dans le district d’Antananarivo Atsimondrano, Les quartiers les plus touchés sont ceux situés le long de la Sisaony, où les eaux ont rapidement monté. Le deuxième arrondissement de la région Analamanga a aussi été durement frappé par la montée des eaux. Au total, 1 676 personnes ont dû être relogées en urgence dans cinq centres d’hébergement. Cette situation d’urgence a nécessité la mobilisation de moyens importants pour porter assistance aux sinistrés et assurer leur sécurité.
La capitale malgache, avec son réseau de drainage défaillant, est régulièrement confrontée à des inondations. L’urbanisation galopante, en obstruant les voies d’évacuation des eaux, a exacerbé ce phénomène. Résultat : même de faibles précipitations suffisent à transformer les rues en torrents, causant d’importants dégâts matériels et perturbant la vie des habitants.
La ville d’Antananarivo, déjà fragilisée par les précédentes inondations, se prépare à affronter une nouvelle saison des pluies particulièrement intense.
Les risques de glissements de terrain, d’effondrements de bâtiments et de propagation de maladies hydriques pourraient entraîner des conséquences dramatiques pour la ville et sa population.
Face à la menace grandissante des inondations, les autorités ont mis en place des mesures d’urgence telles que la préparation d’abris et la mobilisation d’équipes de secours. Cependant, il est essentiel de comprendre que la prévention reste la clé pour minimiser l’impact de ces catastrophes récurrentes. Antananarivo se trouve à un tournant décisif : elle doit désormais choisir entre subir passivement les inondations ou engager une action concertée et ambitieuse pour prévenir les risques et protéger ses habitants.
Source : Midi Madagasikara
