A Antananarivo, l’urbanisme demeure un problème majeur difficile à régler. 80% des bâtisses sont inhabitables et il est difficile de retrouver une maison à l’aide d’une adresse. Les responsables lancent pourtant un défi selon lequel un processus de régularisation sera entamé.
Les responsables au niveau de la commune urbaine d’Antananarivo à Madagascar se plaignent de la situation actuelle des habitations urbaines. En effet, de nombreux logements n’ont pas d’adresse et il est ainsi difficile de les identifier. De plus, sur les 10 à 15% des personnes ayant demandé le permis d’habiter, rares sont ceux qui respectent le plan prédéfini. Et 80% des maisons sont inhabitables.
Selon les informations recueillies dans le journal malgache L’Express, "cette situation est le résultat d’une politique de laisser-faire et de manque de personnel depuis des années. Beaucoup de gens ignorent ce qu’est un permis d’habiter, permettant de délivrer un numéro de logement à une maison. Ils arrêtent leur démarche, dès l’obtention du permis de construire", explique le responsable du patrimoine et du développement urbain, hier à l’hôtel de ville. Et le directeur de cabinet de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) d’ajouter "C’est aussi un moyen de vérifier si la maison a respecté le plan défini dans le permis de construire".
Pour lancer la régularisation de l’urbanisme, la CUA démarrera le mois prochain une opération "permis d’habiter". Cette opération sera organisée pour sensibiliser les citoyens à respecter le code et le plan d’urbanisme. La direction du patrimoine et du développement de la commune avoue que ce sera un travail "de longue haleine, face au non respect des règles en vigueur depuis des années".