C’est ce qu’a indiqué le représentant de l’UNFPA (Fonds de Nations unies pour la population) à Madagascar mercredi 15 juin. D’après Koffi Kouame, c’est "un indicateur de la mauvaise qualité des soins".
La fistule obstétricale est une des complications les plus graves et dangereuses d’un accouchement. Elle entraîne une ouverture anormale entre le vagin et la vessie. Ce qui provoque une fuite incontrôlée d’urines et de pertes chez la femme. L’écoulement permanent dégage pourtant une odeur gênante.
Des centaines de milliers de femmes en souffrent dans le monde, et à Madagascar, elles sont dans les 50 000, selon les chiffres révélés par le Fonds de Nations unies pour la population (UNFPA) lors d’une réunion dans la capitale mercredi. Il s’avère que cinq sur un millier de grossesses se terminent par une fistule obstétricale dans la Grande Île.
Le représentant de l’UNFPA à Madagascar a indiqué que "la fistule obstétricale est un indicateur de la mauvaise qualité des soins". La stratégie actuelle de lutte contre cette maladie est la prise en charge des opérations de réparation pour les femmes touchées. Koffi Kouame estime que "Madagascar a un long chemin à faire" pour atteindre son objectif de réduire de 50 % la prévalence de cette maladie à l’horizon 2025.