Peste à Madagascar : la barre des cent morts bientôt dépassée ?

Des malades qui s’enfuient

En deux mois et demi, la peste a tué presqu’une centaine de personnes à Madagascar. Comme le rapporte l’Express, le ministère de la Santé publique a déclaré, jeudi 19 octobre, 95 décès sur les 911 cas répertoriés entre le 1er août et le 18 octobre à 23 heures. Dans la partie d’Analamanga (Antananarivo et ses environs), il y eu 31 morts et plus de 500 cas.

Et selon les médecins, les chiffres ne cessent d’augmenter, qui plus est, ils sont certains que des malades se terrent encore chez eu par peur. D’ailleurs, le média malgache affirme que des patients sont tellement paniqués qu’ils prennent la fuite.

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Le gouvernement se félicite ...

"Sur la totalité des cas, 554 personnes ont été guéries", précise de son coté le Dr Mahery Ratsitorahana, directeur de la veille sanitaire et surveillance épidémiologique.

Par ailleurs, le secrétaire général du ministère de la santé publique, le Dr Joséa Ratsirarson confie : "à chaque cas, on cherche toutes les personnes en contact avec un pestiféré pour la chimiprophylaxie et la désinfection des lieux où le malade ou le défunt est passé". L’homme continue dans sa lancée : "on effectue, en outre, le traçage des contacts. Mille huit cent agents se répartissent au niveau de la communauté pour la recherche active des cas".

Pendant une rencontre avec des journalistes, le ministre de la santé, le professeur Mamy Lalatiana Anriamanarivo s’est félicité des ’fruits de ses activités’, en évoquant la baisse des malades qui sont traités. "La majorité des cas reçus actuellement au niveau des hôpitaux ne sont pas des malades de la peste", dit-il d’ailleurs.

Les chiffres de l’OMS

Par ailleurs, selon le média francilien Europe 1, 1 153 cas de peste ont été signalés, avec 94 décès citant le Dr Ibrahima Soce Fall, directeur régional pour les urgences en Afrique à l’OMS lors d’un point presse à Genève (Suisse). Sur ces cas de peste signalés, 300 ont été confirmés. L’OMS avait donné 1,3 million de doses d’antibiotiques, et "c’est assez pour traiter 5.000 patients et protéger 100.000 contacts", a affirmé Fadela Chaïb, porte-parole de l’organisation.

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