Claudine Razaimamonjy, conseillère spéciale du président Hery Rajaonarimampianina a été évacuée à l’ile Maurice, malgré les interdictions de sortie hors du territoire malgache.
Vendredi dernier, à la sortie du Bianco (Bureau indépendant anti-corruption) et de la chaîne pénale anti-corruption (CPAC), Claudine Razaimamonjy victime d’un malaise a été immédiatement admise à l’hôpital HJRA. La CPAC venait de prendre la décision de la placer en détention préventive.
Il semblerait que les médecins ont diagnostiqué une maladie nécessitant une angiographie cérébrale. Le traitement a donc nécessité une évacuation à l’étranger. Elle a donc quitté l’hôpital HJRA d’Antananarivo le lundi 10 avril, vers 4h du matin, avec son avocat et un agent pénitentiaire avec une autorisation d’évacuation sanitaire en main.
Pour le SMM (syndicat des magistrats), il s’agit d’une "évasion organisée". Fanirisoa Ernaivo explique d’ailleurs : " L’expertise médicale a seulement été menée par le médecin de l’hôpital d’Antananarivo, or des contre-expertises conduites par le médecin du ministère de la Justice et par celui de la prison sont obligatoires "
Magré la déclaration du ministère de la justice indiquant que Claudine Razaimamonjy est " sous bonne garde". Et qu"elle n’est pas libre ", le syndicats des magistrats demande une enquête et poursuite sur les auteurs et complices de ces "violations de la loi".