illustration-HOCQUART CARL/SIPA
De nombreuses régions dans la Grande Ile sont confrontées à l’insécurité. La situation est plus délicate à Antananarivo où les cas de vols à l’arraché, les viols, ... deviennent de plus en plus fréquents.
Les Tananariviens vivent jour et nuit dans la crainte avec l’insécurité qui règne dans la capitale malgache. Il ne se passe pas un jour sans que les forces de l’ordre ne soient alertées pour des cas de vols à l’arraché, des viols ou d’autres types d’agressions vécues par la population. Sur les réseaux sociaux, les habitants d’Antananarivo ne cessent de partager les mauvaises expériences qu’ils ont vécues.
Antananarivo abrite de nombreuses zones rouges que la plupart des piétons et automobilistes connaissent déjà. D’après le quotidien Midi Madagasikara, les bandits se reconnaissent par leur accoutrement. La tête couverte, ils portent souvent des vêtements à capuche et des sacs à dos. Les usagers de la route doivent être extrêmement prudents en passant par différents endroits comme la route d’Antsahabe vers Ambanidia. L’axe 67ha vers le rond-point d’Ampasika ainsi que l’axe d’Andravoahangy vers Ambodivona sont également réputés pour être des zones dangereuses, rapporte le journal.
Selon les informations recueillies par le quotidien, les bandits agissent aujourd’hui par bandes de 4 ou 5 personnes. Deux individus se chargent de l’action tandis que les autres assurent la couverture. Les principales cibles sont les gens dans les voitures dont les vitres sont ouvertes. Les malfrats jettent des objets à l’intérieur des véhicules afin de perturber leurs occupants. C’est là qu’ils commencent à les dépouiller en prenant possession des objets trouvés dans la voiture.
