Les pluies attendues il y a deux mois sur les hauts plateaux malgaches, ne sont toujours pas au rendez-vous. Pour lutter contre la sécheresse qui s’installe, des pluies artificielles ont été provoquées.
A cause du déficit de précipitations en cette saison de pluie, l’eau manque dans le centre de Madagascar. Certaines centrales hydroélectriques fonctionnent au ralenti, d’autres en arrêt d’activité.
La société nationale d’électricité malgache, la Jirama a alors mis en place des opérations permettant d’avoir des pluies artificielles pour alimenter les barrages de la centrale à Andekaleka, située dans l’est de l’île. L’entreprise distributrice d’eau et d’électricité a déjà fait une première tentative pour provoquer des pluies artificielles mi-décembre mais ceci a été vouée à l’échec.
Concrètement, ces opérations consistent à épandre du sel au-dessus des nuages et chacune d’elles coute 18 millions d’ariarys à la Jirama, soit environ 5 100 euros. Un aéronef s’est chargé de pulvériser des kilos de sel de cuisine dans les nuages, le 31 décembre et le 1er janvier.
À bord de l’avion Rivo Randrianarison, le chef prévisionniste à la Direction générale de la météorologie a surveillé de près le déroulement de cette opération. Rassurant, il a déclaré que "les conditions météorologiques étaient enfin réunies pour procéder à l’ensemencement des nuages". Il a souligné : "Instabilité et humidité atmosphériques, vent à moins de 15km/h, cumulus de beau temps dans le ciel : c’était le moment idéal".
Il a en effet plu dans la capitale à Antananarivo et les environs, hier et aussi avant-hier. Le responsable de la météorologie a quand même tenu à préciser qu’il est : "Impossible, cependant, de savoir si ces pluies sont d’origine naturelle ou artificielle".
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