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La décision a été prise à la fin de la semaine dernière par les responsables étatiques avec ceux des parcs nationaux de Madagascar.
La mesure se rapporte à un souci sécuritaire des touristes. Ces derniers temps il est devenu fréquent que des touristes se fassent attaquer dans les parcs nationaux, notamment celui de l’Isalo. Ce dernier en effet se trouve dans une zone, le Sud malgache, touchée par le phénomène du banditisme "dahalo".
D’autre part les gendarmes censés assurer la sécurité dans ces parcs de Madagascar ne commencent leur service qu’à huit heures du matin.
Le tourisme étant le secteur sur lequel l’Etat table pour être sa source première de devise, les fréquentes attaques sur les touristes dans le parc donnent une mauvaise image et réputation à la destination Madagascar.
Malgré l’annonce de reprise du tourisme faite par les autorités, la relance ne parvient pas à se concrétiser. D’autres facteurs contribuent à ce blocage. Le problème de la compagnie aérienne nationale en constitue un des plus importants. L’autre est la mauvaise image de l’île que n’arrive pas à améliorer le pouvoir en place. A titre d’exemple, deux gendarmes impliqués dans l’affaire du lynchage de deux touristes à Nossy-Be restent à l’abri de comparution en tribunal.
