Air Madagascar est à nouveau en difficulté, selon un article publié ce vendredi 20 août par un quotidien local. La compagnie aérienne doit, une fois de plus, faire face à des problèmes techniques divers ayant occasionné de nombreuses annulations de vols ces derniers temps.
Alors que la compagnie aérienne malgache vient à peine de sortir d’une crise profonde suite à la grève des employés, voilà qu’Air Madagascar doit faire face à des problèmes divers d’ordre technique. En dépit des changements opérés au sein de cette société d’Etat, les annulations de vols sont de plus en plus fréquentes. Les pannes techniques se multiplient. La compagnie est en pleine difficulté.
Pas plus tard que mardi soir, le vol MD 050 d’Air Madagascar à destination de Paris a été annulé. Trois jours plus tôt, le Boeing 737 de la compagnie aérienne malgache a dû être cloué au sol. Ainsi, près de 200 passagers en partance pour La Réunion ont été bloqués au pays. Quelques jours plus tôt, ce même appareil a dû faire un demi-tour en plein vol, pour atterrir en urgence, une vingtaine de minutes après son décollage.
Le pire a pu être évité jusqu’ici, certes ; mais le problème est que les difficultés de ces derniers temps ont coïncidé avec l’arrivée des techniciens de l’Agence européenne de la sécurité aérienne au pays. Ils sont à Madagascar pour inspecter les appareils malgaches en vue de sortir Air Madagascar dans la liste B de l’Union européenne.
Le nouveau Président du conseil d’Administration de la compagnie aérienne malgache, Léon Maxime Rajaobelina reconnaît cette impasse. "Nous sommes tous conscients des difficultés rencontrées par la compagnie Air Madagascar en ce moment", a-t-il indiqué. Comme les autres responsables de la compagnie ayant signé une convention pour remettre sur les rails la compagnie malgache, il s’est engagé à améliorer cette situation.
"Nous attendons la pièce pour la réparation du Boeing 737. La réparation des appareils en panne devra être terminée vers la fin de cette semaine. Lundi, les programmes des vols vont reprendre leur retour à la normale", dit-il.