Venus pêcher clandestinement dans l’archipel des îles Glorieuses, des pêcheurs malgaches et comoriens se sont heurtés aux forces françaises. Ils ont été arrêtés, puis relâchés.
Les pêcheurs qui ont été arrêtés étaient environ une trentaine, raconte le quotidien L’Express de Madagascar aujourd’hui. Ils ont été arrêtés dans le cadre d’une opération de la police de la pêche, diligentée par le parquet du tribunal de Saint-Denis.
Les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien agissaient en concertation avec les Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage ainsi que de la collectivité des Terres australes antarctiques françaises. Le groupe de pêcheurs s’est fait arrêter sur l’île de Lys, un atoll de corail et d’accumulation de sable où ils ont dressé deux campements.
Trois tonnes de poissons et d’holothuries ont été saisies, ainsi qu’un arsenal de pêche constitué de 45 lignes et une trentaine d’hameçons. Les pêcheurs ont été relâchés après avoir été signifiés de prendre le large.
Débats
Classé parmi les îles Éparses françaises la zone nord du canal du Mozambique, les iles Glorieuses s’étalent sur une superficie de 7 kilomètres carrés. Elles sont situées entre l’archipel des Comores et Antsiranana (nord de Madagascar).
L’archipel des Glorieuses est composé de deux îles sablonneuses entourées par une barrière de corail d’où émergent plusieurs récifs coralliens.
Placées sous la gestion de la collectivité des Terres australes antarctiques françaises comme les autres îles éparses, il a un statut de parc naturel marin. Sanctuaire de biodiversité, notamment des oiseaux marins qui s’y réfugient, l’archipel des Glorieuses est une zone protégée.
Jusqu’à maintenant, les eaux qui les entourent relèvent d’une zone économique exclusive dévolue à la France. L’appartenance à Madagascar de certains territoires à l’instar de Juan de Nova, classés parmi les îles éparses, alimente néanmoins les débats, en raison de leur proximité avec la Grande île et leur éloignement d’avec la France.