Le gouvernement chinois par le biais de son ambassadeur à Madagascar Yang Min réitère pleinement et entièrement son soutien pour lutter contre l’exportation illicite de bois de rose vers son pays.
La Chine et la Grande Ile sont sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la lutte contre l’exportation de bois de rose, un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur à Madagascar. Selon le site indian-ocean-times.com ce jeudi 19 février, l’ambassadeur de Chine à Madagascar, Yang Min, a "renouvelé le soutien plein et entier des autorités chinoises pour combattre l’exportation illégale de bois de rose vers son pays". Il s’agit d’un choix politique qui a été clairement mis en avant lors d’une rencontre entre le diplomate chinois et le ministre malgache de l’Environnement, Ralava Beboarimisa.
L’ambassadeur chinois a déclaré dernièrement : "nous soutenons le gouvernement malgache dans cette lutte". Le pouvoir malgache quant à lui veut durcir le dispositif déjà mis en œuvre pour lutter contre ce fléau. Dans cette perspective, l’ordonnance de 2011 punit sévèrement les personnes impliquées dans le commerce illégal de bois de rose, avec une peine d’emprisonnement allant de deux à cinq ans.
Notons que le bois de rose est une espèce protégée et menacée d’extinction. Ce bois précieux se trouve au cœur d’un trafic prohibé à destination de l’Asie. Les trafiquants profitent d’un fructueux marché parallèle où le kilo de bois précieux est vendu aux alentours de 500 dollars soit près de 440 euros. L’ordonnance 2011-01 complète également un décret promulgué le 31 mars 2010 à Madagascar interdisant la coupe et le commerce de bois de rose et d’ébène.