Christophe Rogier, directeur de l’Institut Pasteur de Madagascar rassure que la Grande île est tout à fait parer à l’éventuelle apparition du virus de l’Ebola.
C’est au cours d’une conférence-débat de mardi soir à l’Institut française de Madagascar que le directeur de l’Institut Pasteur de Madagascar a procédé à un exposé sur la question de l’Ebola à Madagascar.
Il trouve exagéré le "classement" par une étude britannique, de Madagascar parmi les pays "à haut risque de transmission enzoonotique". Par-dessus toutes considérations, il assure que la Grande île est parée à l’éventuelle intrusion du virus. Des kits "Ebola" sont déjà prêts pour prendre en charge les malades, en cas d’éventuel signal de contamination. Les dispositions pour faire face à l’apparition de l’Ebola ont déjà été prises à l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et les capacités diagnostiques sont déjà en place, a-t-il expliqué par ailleurs.
Les kits "Ebola" évoqués sont constitués de trois kits de 96 tests, leurs résultats peuvent être connus en moins de 4 heures. L’IPM disposerait d’équipes de soignants et d’épidémiologistes formées à la prise en charge de malades et de leurs contacts.
L’épidémie de l’Ebola n’est pas une fatalité soulève l’intéressé. Il prend en exemple le cas du Nigéria qui a gardé constant au nombre de 20 ses cas d’Ebola.
Au cours de son intervention, on a pu savoir que l’Ebola est apparu en Afrique il y a environ 1.000 ans, et que les premiers cas chez l’homme étaient le résultat de la transmission de la maladie par l’intermédiaire de chauve-souris.