Un groupe de bandits armés a sévi la semaine dernière au sud de Madagascar. Ils étaient quelque 430, hommes et femmes, à avoir pris d’assaut trois villages reculés de la région Anosy. Un bilan relayé par Midi Madagasikara ce jour fait état d’au moins 17 morts et environ 1 300 zébus volés.
Les voleurs de bovins se sont montrés impitoyables la semaine dernière dans la région Anosy, au sud de Madagascar. Au total, trois villages ont été tour à tour attaqués. Armé de sabres, pistolets et fusils de guerre de type Kalachnikov, un groupe de 430 bandits, hommes et femmes, a semé sur son passage terreur et désolation.
Dans un village situé dans la commune rurale d’Elonty - district d’Amboasary sud - une cinquantaine de malfaiteurs ont fait la main basse sur un cheptel de plus de 400 têtes. Les villageois ne se sont pas laissés faire et des affrontements ont ensuite éclaté, faisant sept morts, dont quatre dans les rangs des assaillants. Selon Midi Madagasikara, quelque 379 zébus ont pu être récupérés par leurs propriétaires.
Poursuivant leur raid meurtrier, les voleurs de zébus ont également fait parler d’eux dans un village de la commune de Manevy, toujours dans le district d’Amboasary sud. Equipés de fusils de type Kalachnikov et de pistolets, une meute de 300 bandits ont emporté un troupeau de 600 bovidés. Ils ont également dérobé tous les objets de valeur, dont des bijoux en or à portée de leurs mains. Dans des accrochages avec les villageois, il y a eu au moins 8 morts, dont deux du côté des voleurs. Aucun zébu n’a pu être récupéré par les éleveurs.
Le troisième village à avoir été pris pour cible se situe dans la commune d’Ampasimena, dans le district de Fort-Dauphin. Cette fois, c’est un groupe de 80 bandits qui a sévi, dévalisant tout le bétail des habitants estimé à environ 300 bœufs.
Le quotidien Midi Madagasikara, qui relaie cette série d’attaques de voleurs de zébus, déplore le regain de l’insécurité dans des endroits reculés de Madagascar, interpellant par la même occasion les autorités à prendre leur responsabilité.
Source : Midi Madagasikara
