Jacques Witt/SIPA
Azali Assoumani, président de l’Union des Comores, explique dans un entretien à France 24 et RFI que pour résoudre la crise entre la France et les Comores, provoquée par l’opération Wuambushu à Mayotte, il faudra une "pause" pour discuter.
Le président des Comores estime que la solution pour résoudre la crise entre son pays et la France, après le lancement de l’opération Wuambushu à Mayotte pour lutter notamment contre l’immigration illégale, il faut une "pause" pour discuter. Au lieu d’une réunion entre les ministres de l’Intérieur des deux pays, c’est une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur des deux pays qui devrait se faire. Par ailleurs, Azali Assoumani nie tout désir de coopérer avec Paris en contrepartie d’un soutien financier.
Azali Assoumani appuie aussi que c’est la France qui est "responsable, voire coupable" de ce qui s’y passe à Mayotte, notamment pour la délinquance, et que sa nation n’est pas concernée par les sujets migratoires. Il prévient que toute mesure de rétorsion de Paris tel un gel des visas sera inacceptable, et que "ce chantage n’est pas à la mesure de la France".
> Toute l’actualité aux Comores sur LINFO.re
#Wuambushu : le président comorien demande une pause à la France@GDarmanin @EYoussouffa @Kamardine_M @TMohamedSoilihi pic.twitter.com/cyZvVF4k8P
— Mayotte la 1ère (@mayottela1ere) May 8, 2023
