Une nouvelle tentative de coup d’état a été enregistrée aux Comores au mois d’avril dernier. Maître Saïd Larifou, le Président du Ridja condamne ces actes politiques et annonce le dépôt d’une plainte.
Les coups d’état aux Comores sont devenus fréquents. Dans la nuit du 20 au 21 avril dernier, une nouvelle tentative de coup d’état a été enregistrée dans l’archipel.
Suite à cet événement, une information judiciaire a été ouverte afin d’établir les responsabilités des personnes arrêtées. Le Ridja ou "Rassemblement pour une initiative de développement avec une jeunesse avertie" s’est porté partie civile dans cette affaire.
Le parti de l’opposition mené par Maître Saïd Larifou annonce qu’il portera plainte en France contre les suspects impliqués dans cette tentative de coup d’état.
Le président du Ridja veut aujourd’hui connaître l’identité des "instigateurs de cette opération", qu’ils soient français, franco-comoriens, ou comoriens. Maître Saïd Larifou dénonce également les "visées économiques et géopolitiques" des putschistes. Des agissements condamnables selon l’avocat qui souligne le désir de "démocratie" de la population.
Maître Saïd Larifou estime que les éléments fournis jusqu’ici par le gouvernement comorien sont "insuffisants". Le 20 avril dernier, à travers leur action de force, les putschistes ont voulu ébranlé l’Autorité en place et remettre en question la Constitution qui prévoit une présidence tournante.
Dans ce dossier politco-judiciaire, quinze suspects ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Ces individus parmi lesquels se trouvent un mercenaire proche de Bob Denard sont pour certains français.
Alors que les élections présidentielles - programmées en 2016 - se rapprochent à grands pas, le climat politique reste tendu aux Comores.