La Fondation Comorienne des Droits de l’Homme est sorti de son mutisme lundi face aux répressions musclées employées par les forces de l’ordre pour maîtriser les manifestants de l’île de Mohéli notamment samedi dernier.
La Fondation Comorienne des Droits de l’Homme estime que les répressions violentes des forces de l’ordre pour maîtriser les manifestants mohéliens sont "des violations des libertés fondamentales de l’Homme qui est la liberté d’expression".
L’association dénonce aussi l’envoi de plusieurs militaires à Mohéli. Selon elle, l’île est devenu en quelques jours un camp de retranchement où transitent des renforts militaires donnant une image de pays en guerre.
Ainsi, en ce qui concerne la crise mohélienne, la Fondation Comorienne des Droits de l’Homme prône un « règlement politique rapide et non militaire ».