Même si certains penseraient le contraire, le sous-sol comorien regorge bel et bien de richesses minéralières. En effet, la conclusion des études géologiques qui ont été récemment menées par des géologues iraniens révèle que l’archipel des Comores serait bourré d’olivines, de la bauxite, de l’oxyde de fer ainsi que des minéraux lourds.
Une manne sous-terraine quasi-inattendue mais que le gouvernement compte bien exploiter le plus tôt possible. « J’ai l’honneur et la joie de vous annoncer que notre pays renferme des richesses minéralières », a annoncé le chef de l’Etat comorien Ahmed Abdallah Sambi dans son discours radio télévisé diffusé dimanche soir sur les ondes de la radio et télévision nationale, à l’occasion de la fête de l’Aïd El fitr.
« Nous allons lancer les appels d’offres internationaux pour tous ceux qui seront intéressés par ces richesses », a-t-il lancé, l’homme étant visiblement impatient de mettre à profit cette nouvelle ressource financière pour contrecarrer les effets de la crise économique mondiale dans l’archipel.
« Un gisement de 1,5 millions de tonnes d’olivines a été découvert en Grande-Comore, plus précisément à Pidjani. On a également décelé de la bauxite (11 millions de tonnes) à Hajoho et à Ongoni Yamarahani à Anjouan », a détaillé le chef de l’Etat, tout en indiquant que toutes les études financières pour l’exploitation de ces richesses ont été déjà réalisées.
De plus, d’autres richesses minérales ont également été décelées dans l’archipel, toujours selon le président Sambi.
« Les résultats des études qui m’ont été remis par les géologues indiquent aussi qu’il existe de l’oxyde de fer dans les trois îles (Anjouan, Grande-Comore et Mohéli) et probablement à Mayotte. Il y a également des minéraux lourds ainsi que des pierres précieuses repértoriés sur 11 sites dans l’île de Mohéli », a-t-il poursuivi. Le président Sambi a aussi évoqué la présence de traces d’or dans le sous-sol comorien, même si elles n’étaient pas encore confirmées avec précision.