Après Anjouan et Mohéli, c’est au tour de la Grande-Comore de procéder à la validation du plan ORSEC (Organisation des secours). Ce plan permettra à l’île de mieux affronter les catastrophes.
Désormais, les trois îles autonomes de l’Union des Comores ont en commun d’avoir procédé à la validation du plan d’Organisation des secours (Orsec). C’est un grand pas pour cet archipel, particulièrement exposé aux divers
aléas du climat tels que cyclone, tempête, grêle...
Après Anjouan et Mohéli, c’est au tour de la Grande-Comore de valider le plan Orsec, ce mercredi 22 janvier, en concertation avec le programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et les techniciens issus des divers départements ministériels et des commissariats ainsi que les acteurs de la société civile locale, révèle La Gazette des Comores.
"Le pays est prédisposé aux urgences mais peu organisé et préparer à répondre à ces dernières d’une manière efficace et efficiente », déclare Riad Medeb, qui s’exprime au nom du Pnud.
Selon lui, ce plan devra aider l’île comorienne d’avoir une meilleure préparation face aux risques de catastrophes. « Il va ainsi permettre à l’île autonome de Ngazidja (Grande-Comore) de bien se préparer pour les éventuelles catastrophes », ajoute Riad Medeb.
De son côté, le secrétaire général du ministère de la Sécurité Intérieure, Mohamed Cheikh, a souligné que ce plan a pour principal objectif d’assurer la prévention, la réduction et la gestion de différents fléaux pouvant toucher l’île. « Afin d’accroître le niveau de préparation aux situations d’urgence, il est nécessaire de se doter des outils nécessaires », insiste Mohamed Cheikh, rappelant que la validation des plans Orsec d’Anjouan et de Mohéli a eu lieu au mois de décembre dernier.